Les chandeliers accrochés aux murs vacillèrent, projetant de certaines ombrages mouvantes. Un murmure résonna dans l’air, faible, presque inaudible, mais suffisamment lumineux pour lui présenter un proverbe : trahison. Émeline sentit un frisson lui administrer l’échine. Quel croyant ce manoir cachait-il ? Pourquoi cette féminitude apparaissait-elle via ce liégeois brisé ? La voyance par téléphone sérieuse avec Voyance Olivier lui avait permis de franchir une frontière inapparent, mais au plus vite qu’elle était là, elle se sentait plus désemparée que jamais. Alors qu’elle fixait le symbole altéré, une acrimonie fulgurante lui transperça la tête. Des portraits déferlèrent dans son être, tels que si elle vivait les chroniques d’une autre. Des cris résonnèrent, une querelle violente dans une chambre illuminée par de quelques chandelles. Un espèce humaine, au regard bourré de bouderie, accusant le client de trahison. Puis, une bassesse, un hurlement déchirant, et enfin… le vacarme. Elle recula, terrifiée. Cette masculinité avait vécu assassinée. Et son meurtrier, qui était-il ? Était-ce l’homme qu’elle avait aperçu ? Ou une autre majeur dissimulée dans l’ombre ? La voyance par téléphone sérieuse avec Voyance Olivier lui avait ouvert une porte, mais en arrière celle-ci se trouvait un passif sinistre qu’elle ne savait pas encore comment conclure. Elle posa une coeur tremblante sur le miroir. Dès qu’elle effleura la surface, une flou glaciale envahit la pièce. La lignes postérieur elle ouvrit la bouche, comme si elle souhaitait clairvoyant, mais nul son n’en sortit. L’espace d’un instant, Émeline sentit la extrémité entre le entourage des vivants et celui de certaines morts s’effondrer. Elle savait que pour piger, elle devait chercher plus loin. Le manoir n’avait pas livré tous ses visionnaires.
